jeudi 26 juillet 2007
La propreté dans le quartier
L’affaire de tous !
La propreté est une question qui préoccupe beaucoup une grande partie de la population sur Ivry. Elle fut largement abordée lors des Assises de la ville l’hiver dernier et suscite toujours une vive polémique sur le forum du site internet officiel d’Ivry. A l’issue de la dernière visite du quartier avec les élus, le débat qui a suivi a été consacré pour une bonne part à tous les actes d’incivilité qui font d’Ivry-port un quartier manifestement sale, comme s’il était oublié des services de propreté.
Des services municipaux débordés
En quelques années, l’effectif et le budget consacrés au nettoyage des rues dans Ivry ont été multipliés par quatre, le nombre de poubelles fortement augmenté, mais dans le même laps de temps les dépôts sauvages ont été décuplés, et la plupart des quartiers en sont affectés. À peine les hommes en vert sont-ils passés dans une rue que celle-ci est de nouveau jonchée de détritus. De quoi être écœuré !
Dans notre quartier nous constatons cependant que les équipes de nettoyage ne passent pas partout avec la même ardeur. Les voitures-balais par exemple dispensent quelques gouttes sur la chaussée là où les voitures ne stationnent pas mais visiblement les caniveaux devant chez Dupuy, pleins de poussières métalliques, sont rarement visités par le jet d’eau. Les abords de Grand Ciel ne sont manifestement pas assez souvent nettoyés et sentent souvent l’urine. Certains quartiers bénéficient-ils d’un traitement de faveur ?
Que faudrait-il faire ? Verbaliser ? Selon la mairie, il serait très compliqué, voire impossible, de faire en sorte que les amendes soient payées ou que les actions en justice parviennent à leur terme. En fait, il faut savoir que la municipalité d’Ivry sur Seine ne dispose pas d’une police municipale qui serait autorisée à infliger des amendes et à rechercher les coupables s’ils ne sont pas pris en flagrant délit. Mais devant les protestations répétées des habitants, il semble que la politique municipale soit en train de changer à cet égard.
Une campagne d’affichage
Dans ce combat contre la saleté, l’option prioritaire choisie est de responsabiliser entreprises et population. Pour ce faire, la municipalité a décidé de lancer une campagne sur la propreté, avec notamment différentes affiches montrant des endroits victimes de dépôts sauvages ou de déjections canines, accompagnées en guise de slogan d’un questionnaire à choix multiples « Etes-vous sale, égoïste, fainéant ou simplement distrait ? ». Je doute que l’impact de ce message un peu « gentil » soit à la hauteur de l’ampleur du phénomène et de l’enracinement des mauvaises habitudes.
Premières victimes de cette dégradation de leur environnement, les habitants ont réfléchi à d’autres moyens susceptibles de résoudre cette crise, ou du moins d’en atténuer les effets. Notamment, l’association « A suivre », du quartier Gambetta, qui propose d’autres solutions…
Les suggestions
Pour une politique efficace, il faut selon elle mener une campagne de communication active et prolongée dans le quartier sur la notion d’espace public, sa préservation, en valorisant les missions des agents de nettoyage, notamment dans les établissements scolaires, auprès des enfants, ainsi que les entreprises du quartier. Car des entreprises comme Dupuy, dont les abords sont constamment peuplés d’objets en tout genre et de caddies de supermarché, restent les plus gros « pollueurs ». Et la saleté – c’est bien connu – attire la saleté.
« A suivre » suggère aussi que soit créé un numéro d’appel spécifique, en mairie, à l’usage des riverains, pour signaler les dépôts sauvages de déchets et d’encombrants sur la voie publique et les éventuelles détériorations du mobilier urbain. Les services devant intervenir dans les délais les plus brefs pour éviter un effet « boule de neige ».
« A suivre » suggère encore la constitution d’un comité d’évaluation, composé d’élus, de représentants des associations du quartier, des responsables des services municipaux concernés, qui se réuniraient régulièrement pour constater l’évolution de la situation et faire des propositions.
Déjà, une avancée a été faite en ce qui concerne la facilitation de l’accès à la déchetterie. Les justificatifs à fournir étant trop nombreux, il a été institué la simple pose d’un macaron à coller sur sa voiture. Il s’agirait maintenant d’informer plus amplement les usagers potentiels de cette déchetterie, en particulier les résidents d’autres communes du Val-de-Marne, quant à ses horaires, sa localisation, sa fonction, ses restrictions. Et éviter ainsi que des gens peu scrupuleux continuent sans vergogne et impunément à vider le contenu de leur coffre sur le trottoir lorsqu’ils trouvent portes closes ou qu’ils se voient refuser l’accès.
Il faut impérativement faire prendre conscience à chacun de nos concitoyens que les rues appartiennent à tout le monde et que chacun doit faire un effort pour préserver le cadre de vie commun. Respectons le travail des agents de propreté. Les récentes grèves à Marseille ou dans le sud de l’Italie montrent bien que la tâche qu’ils ont à accomplir au quotidien est aussi colossale qu’essentielle. Ne la compliquons pas encore par notre impolitesse et notre manque de civisme. Votre avis nous intéresse : n’hésitez pas à nous en faire part.
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Cette ville est d'une saleté inouïe !
RépondreSupprimerQuant à la logique et à l'efficacité des équipes de nettoyages, j'ai du mal à les percevoir....
Pour ceux que le problème de la propreté concerne, allez faire un tour sur ce blog :
www.ivryporc.fr